La pandémie de la COVID-19 et les restrictions sanitaires ont accéléré, ces deux dernières années, la transition numérique (transformation technique, sociétale et économique). Certains secteurs d’activité comme le secteur culturel ont évolué, d’autres se sont réinventés. Le monde culturel n’est pas en reste. De nombreux lieux d’expositions, de musées offrent désormais de nouvelles expériences aux visiteurs.
Prenons l’exemple des visites virtuelles, ces dernières furent un succès lors des confinements successifs. Les musées, en particulier, ont ouvert des “portes numériques”. Un accès virtuel aux salles d’exposition. En offrant une sorte d’intimité avec les œuvres des collections. Certains sites Internet ont battu des records de visites. C’est le cas du Louvre, qui en deux mois, lors du premier confinement, a attiré plus de 10 millions de curieux.
Un retour à la vie quasi-normale, n’est pas un retour aux pratiques d’avant. Le champ des possibles est ouvert. Les avancées technologiques, loin de remplacer l’offre culturelle existante, viennent en complémentarité des pratiques traditionnelles.
Elles séduisent, aussi, un nouveau public déjà au fait de l’ère numérique. Sans oublier qu’elles prémunissent de nouvelles crises. En maintenant, en autres, une activité et un lien avec la communauté de visiteurs.
Alors, pourquoi le secteur culturel a tout intérêt à s’allier aux nouvelles technologies numériques ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Les nouvelles technologies au service du secteur culturel, une collaboration d’avenir
Bon à savoir : les Industries Culturelles et Créatives (ICC) représentent un secteur de premier plan de l’économie française : 91,4 Md€ de chiffre d’affaires et 2,3 % du PIB. C’est une croissance de 6,7 % par an entre 2013 et 2018 (retrouvez ici l’infographie sur le poids du secteur culturel en France ).
Preuve de l’intérêt pour ces secteurs, l’État vient de lancer un programme d’investissement dans le cadre de France Relance et du 4ᵉ Programme des investissements d’avenir (PIA 4). Une stratégie nationale de soutien aux industries culturelles et créatives (ICC) dotée de 400 M€ sur 5 ans (2021-2025). Sont concernés, en autres, les musées et le patrimoine (y compris les archives). Parmi les 5 axes retenus dans le programme du gouvernement (PIA4), il est question d’accélérer la transformation numérique des entreprises et des offres culturelles. Nous y sommes !
Ce qui est, nous l’avons vu plus haut, déjà le cas et de manière concrète, au sein de certains établissements culturels, avec l’utilisation de nouvelles technologies telles que les audioguides améliorés, les casques de réalité virtuelle, la reconnaissance visuelle mobile, les guides touristiques connectés, etc. Les dispositifs et pratiques qui peuvent être utilisés dans des lieux culturels sont divers et variés !
La preuve par l’exemple
Certaines institutions du secteur culturel font des nouvelles technologies numériques un lien privilégié avec le visiteur. C’est depuis, de nombreuses années, le cas du Futuroscope, dans un registre plus divertissant. Mais d’autres ont vocation à marier art et nouvelles expériences utilisateur. Voici, ci-dessous, quelques cas concrets :
La Gaîté Lyrique à Paris est un modèle du genre. L’espace accueille de multiples expositions immersives. Une mise en lumière des cultures post-Internet. Nées et transformées par Internet.
Le Dali Museum en Floride revisite la technique du deep fake via des kiosques vidéos à taille réelle situés dans le musée. Le visiteur peut ainsi interagir virtuellement avec l’artiste et prendre des selfies.
Le Musée royal de Mariemont en Belgique, a créé un jeu vidéo spécialement conçu pour faire découvrir, aux adolescents, ses collections égyptiennes. Des temps de médiation où les objets exposés sortent en 3D des vitrines. Et où les reconstitutions de décors antiques se mêlent à des scènes de combats virtuelles.
L’Histopad, utilisé sur le site du château de Chambord, est un outil à la fois ludique et instructif. Grâce à une tablette, le parcours visiteur se transforme en visite virtuelle des salles du Château au temps de la renaissance.
Ce ne sont que quelques exemples des multiples possibilités offertes aux établissements du secteur culturel pour proposer, à tout un chacun, un accès à la culture de manière innovante et séduisante. Vous pouvez retrouver d’autres exemples ici.
Objectif des nouvelles technologies : proposer une autre expérience utilisateur
Une recherche de nouvelles expériences
Les visites virtuelles d’établissements (musées, salles d’exposition…), ont été pour les puristes consommateurs de contenus culturels, une alternative durant les pandémies. Habitués à des usages plus traditionnels, ils ont trouvé dans ces nouveaux modes de communication et d’interaction, une manière de satisfaire leurs passions et leurs envies. Et surtout, ce fut pour beaucoup d’entre eux, une première approche de l’outil numérique. Qu’ils peuvent plus naturellement s’approprier désormais en présentiel.
Attirer de nouveaux visiteurs
Les réseaux sociaux rivalisent d’ingéniosité pour plaire au plus grand nombre. TikTok, Snapchat, Pinterest ont intégré, par exemple, la réalité augmentée comme fonctionnalité. Les plus jeunes, en l’occurrence, sont très à l’aise avec ces nouveaux moyens de communication. Les utiliser dans des espaces culturels devient pertinent, en s’assurant l’intérêt et la curiosité de cette nouvelle génération.
Des visiteurs de plus en plus exigeants
Dans un monde ultra connecté, le digital permet de s’informer, d’acheter, de payer, de communiquer. Il ouvre, aussi, le champ des connaissances. Bien installé dans l’ère numérique, l’utilisateur en demande de plus en plus. La guerre de l’attention a déjà lieu. Mieux vaut avoir les armes de séduction massive.
C’est justement ce que propose, entre autres, LinkMe Art pour le secteur culturel.
La singularité de LinkMe Art ?
LinkMe Art est une application de reconnaissance visuelle mobile. Une technologie qui permet de proposer, via un téléphone portable ou une tablette (visant une image), à la fois du contenu web, mais aussi de la réalité augmentée. Les deux pouvant se marier aisément.
L’un des avantages premier de LinkMe Art est sa facilité d’utilisation et sa rapidité d’exécution. Sans oublier, la possibilité de récupérer des données d’utilisation. Un bénéfice non-négligeable pour améliorer le parcours utilisateur.
Faciliter des temps de médiations originaux
Les formes de médiation culturelle sont légion. Passer les portes des musées, des salles d’expositions en est une. Mais franchir le seuil ne garantit pas la compréhension des œuvres présentées. Il faut savoir capter l’intérêt des jeunes visiteurs (cible première des espaces culturels). L’usage des nouvelles technologies, comme celles proposées par LinkMe Art, est un moyen efficace. Car elle s’appuie sur une pratique déjà infusée et maîtrisée par ces utilisateurs.
Elle facilite donc la compréhension du message, de l’information diffusée. Et le tout avec un outil à la prise en main facile et intuitive.
LinkMe Art versus le QR Code
La technologie QR Code, très utilisée il y a quelques années, a sans doute perdu de sa superbe. Si elle peut s’avérer intuitive dans certains secteurs d’activité comme en grande distribution, elle s’avère limitée dans un environnement culturel.
- Peu adapté s’il y a plusieurs supports connectés
- Obligation d’une capture sur une zone spécifique qui peut être plus moins altérée (ou pire, inaccessible ! C’est le cas de la Joconde. La popularité du tableau empêche la plupart des visiteurs d’avoir accès aux informations numériques)
- Des contenus web restreints
À la différence du service LinkMe Art :
- Identité visuelle préservée, aucun impact sur le décor du support imprimé
- Administration du contenu simplifiée (autonomie) depuis la plateforme LinkMe
- Compatible avec un large choix de canaux mobiles (webapp, applications mobiles, chatbot…)
- Et bien d’autres raisons, pour les connaître contactez-nous !
LinkMe Art, bien plus qu’une interface numérique
Accompagner les acteurs du secteur culturel avec des solutions technologiques innovantes, accessibles et simples d’utilisation est la mission première de LinkMe Art. Pouvoir proposer une nouvelle offre culturelle aussi. Faite d’expériences et de parcours utilisateur surprenants et étonnants. Les nouvelles technologies ne sont plus des gadgets pour la médiation culturelle, elles apportent une vraie valeur ajoutée comme des connaissances et des apprentissages rarement reçus, etc.
Et ce n’est que le début. Le monde numérique est un écosystème en perpétuelle mutation. Et l’arrivée de nouveaux mondes virtuels (Métavers…) risque encore de bousculer les codes et les habitudes.