Les audits techniques ont confirmé la puissance des algorithmes
Lancée en 2018, LTU est le fruit de la fusion des startups ONprint et MyPack, et de Jastec France concepteur des algorithmes de reconnaissance d’image. La startup développe une plateforme de vision par ordinateur qui génère une signature unique basée sur les caractéristiques visuelles d’une image ou d’un objet, à la manière d’une carte d’identité. Cette combinaison technologique inédite assure sa détection et son identification en un temps record sans avoir recours à l’entraînement fastidieux d’un modèle d’apprentissage supervisé. Les audits techniques ont confirmé la puissance des algorithmes développés par l’équipe de LTU.
Cette solution s’adresse à de nombreux secteurs comme la protection de marques, la santé ou encore la maintenance industrielle. LTU rend sa plateforme accessible en SaaS mais la propose aussi sous forme de licence déployable en local pour répondre aux besoins des grands comptes de plus en plus soucieux de protéger leurs données sensibles.
Des ambitions à l’international
Aux investisseurs historiques, Olivier Gravet et Gilles Pingeot (Digital Packaging), se sont associés les fonds Alliance Entreprendre (Natixis), la caisse de Crédit Agricole de Pyrénées Gascogne, Grand Sud-Ouest Innovation et le fonds MyWind.
Dans le cadre de cette levée de fonds, LTU ambitionne de développer ses efforts de R&D pour élargir l’étendue des images et objets reconnus, répondant à des problèmes d’applications spécifiques comme la reconnaissance de pièces industrielles. Réalisant 47% de son chiffre d’affaires à l’international, LTU souhaite également renforcer son équipe de vente pour aborder ses nouveaux enjeux de croissance.
« LTU c’est la technologie de reconnaissance d’images la plus aboutie et la plus compétitive au niveau Européen. Ses concurrents sont essentiellement Israéliens et Américains. L’émergence d’une technologie de reconnaissance d’images souveraine européenne trouve une résonance exacerbée dans cette période très particulière et nous sommes ravis de participer à son développement ».
Antoine Bodet, Alliance Entreprendre